Live report : Eths à Nantes

Après 5 ans d’attente entre le dernier et le nouvel album, après 4 ans d’attente entre le dernier concert de la tournée tératologie et celle-ci, le ton était à l’impatience aux portes du Ferrailleur de Nantes (hangar à bananes). Retour sur un retour.

Choc des cultures ou triptyque savant ?

Le premier volet de la soirée s’annonçait en surprise car les visages du groupe Tess ne nous collait pas encore à la rétine. Une première partie sauvage, brutale et rechercher sur quelques riffs et morceaux de batteries. Dommage que la voix fut légèrement éteinte par les réglages, mais les égosillements forcer du petit oiseau de Tess nous donneras quand même envie de bouger. Après des salutations en bonne et due forme voici venir le tour de Kells.

Kells, groupe connu pour son duo avec Candice de Eths sur la chanson La Sphère, était déjà venu dans la capitale de l’ouest en première partie d’Epica, au regretté Olympic. On palpait donc un engouement plus accentué pour la seconde partie. Une fois le rideau ouvert, la fosse tassée contre la scène, le groupe arrive sous les applaudissements et la chanteuse sous les sifflements d’admirations. La beauté de cette dernière nous tombe sur les épaules et nous abaissent au rang de spectateurs. Il s’avérera qu’ils n’en resteront pas moins accessible. Le concert commence donc, avec ce petit problème de réglages très vite arrangé. Les chansons s’enchaînent et l’ambiance s’engrosse jusqu'à l’attente non voulu de 5 minutes suite aux méandres qui tombent sur la basse. Problème technique qui nous coûtera donc une chanson et une chanteuse désemparée essayant de combler le vide par une promo mal élaborée du nouvel album et une révision de la chanson la sphère. Duo avec Candice à la clé ? Non ! Malheureusement les répétitions du groupe n’auraient elles, pas permit ce cadeau si chèrement attendu. Cela ne nous empêchera pas d’apprécier un concert bien rodé, avec une découverte du nouvel album Anachromie plus que complète.

C’est donc enfin à Eths de faire son entrée sur le champ de bataille et de nous démontrer que l’album III est un acte de plus a cette histoire toute en continuité. Petit à petit les combattant montent sur scène, et ça nous fait un petit pique au cœur de voir Guillaume Dupré, qui n’avait pas participé à Tératologie, retourner derrière la batterie.

Une fois tous en place, Candice accrochée a son micro, les amplis réglés à fond, le son monte des retours et c’est parti pour une heure de concert éprouvante et forte en sensations. Des chansons comme Adonaï et Voragine de l’album III nous mettent l’eau à la bouche et nous feront trépigner jusqu’au 6 avril, date de la sortie officielle.

On sent tout de suite la patte de leur nouveau producteur, Season of Mist, avec cette légère théâtralisation de l’espace. Les nouveaux morceaux sonnent gutturaux, organiques et reviennent aux originaux du groupe. L’évolution se fait sentir dans la maturité des quelques paroles que l’ont à réussi à intercepter et dans la cohérence que nous inspire le nouveau line-up. Ils se déchaînent et se font plaisir. Candice ose des poses lascives sur des morceaux comme Samantha ou détruis-moi. Les fans se font présents, pour ne pas dire qu’ils prennent de place. On appréciera les métaleux qui reprendront en cœur les refrains de Bilimiarexia ou du très bon Crucifère.
Bref un concert tout en renouveau où on aurait aimé un peu plus d’infini mais on ne regrettera en rien ce cadeau qu’ils nous on fait. On attend avec impatience leur album et leur prochain concert.

Pour conclusion, une soirée électrisante, des étoiles plein les yeux, des larsens dans le crane. De quoi apprécier un concert malgré le bal incessant des slammeurs. Un retour d’Eths qui les emmène sur la route d’un futur exportatif, ou le choix des premières parties sera, je l’espère aussi bon.

Merci à Guillaume pour son live report, et désolé pour le retard avec lequel il a été publié !

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